C'est depuis la Suisse que la fille du président camerounais a posté sur sa page Instagram, une photo dans laquelle on la voit embrasser une femme, en guise de coming out. Pourtant, le code pénal camerounais intransigeant qualifie toujours l’homosexualité de " crime de droit commun ".
L’article 347-1 du code pénal camerounais prévoit « une peine de six mois à cinq ans de prison et une amende allant jusqu’à 200 000 francs pour les personne de même sexe qui ont des rapports sexuels. Les personnes homosexuelles ou présumées homosexuelles font régulièrement l’objet d’arrestations et de poursuites judiciaires et le régime de Paul Biya traque les allusions LGBT+.
Des politiciens camerounais devinent même dans l’exigence occidentale de respect des minorités sexuelles un prolongement de l’impérialisme culturel. L'intransigeance généralisée des politiques et de la population à l’égard des personnes gays et des lesbiennes sait s’appuyer sur une homophobie encore bien visible au Cameroun. En témoignent de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux, les évocations du coming out de la fille Biya. Nombre d’entre eux concluent que nul n'est au-dessus de la loi, pas même la fille de Biya.
La Rédaction de planète Post